Virago

« Viril », c’est un mot qu’on utilise en français, et qui nous vient du latin virilis « d’homme, de mâle ; fort, vigoureux », dérivé de vir (CNRTL). Virago, c’est un nom qu’on utilise pour désigner une femme qui a « des allures d’hommes ». Au-delà du jugement de valeur, il y a une volonté à travers les écrits sur les virago de parler des femmes héroïques au même titre que des hommes héroïques, et ça, ça change !

Virago, c’est aussi le nom qu’a choisi Aude Gogny-Goubert pour sa chaîne Youtube sur les femmes importantes de l’histoire mondiale.

Aude « GG » est connue pour ses talents de comédienne – pour moi, notamment dans ce sketch de Studio Bagel. Dans chaque vidéo (sous-titrée en français mais aussi en anglais), elle joue son propre rôle et celui d’une autre femme historique. Les deux personnages ont une conversation.

Les deux niveaux de sous-titrage, c’est un vrai plus pour les différents niveaux de nos étudiant.e.s 🙂

Repérez l’utilisation du présent historique, du passé composé et de l’imparfait dans ces vidéos !

Le premier épisode porte sur Olympe de Gouges, un symbole pour le féminisme français, puisqu’elle a rédigé La Déclaration des droits de la Femme et de la citoyenne en réponse à la version très masculine Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789. Elle dénonce la conditions des femmes et se bat pour l’abolition de l’esclavage, ce qui semble impensable à son époque !

Pour continuer à visionner les épisodes, cliquez ici ! 🙂

Connaissez-vous d’autres femmes importantes oubliées par l’histoire ?

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Cela aussi passera

Quelle trace laisserons-nous ? s’interroge le youtubeur Léo Grasset, dans cette vidéo de la chaîne DirtyBiology, que j’ai déjà recommandée dans un aticle sur les vidéos en français à regarder au petit-déjeuner.

Voici un gros coup de coeur. 15 minutes consacrées à l’entropie, dans un décor unique : le Myanmar. La vidéo est sous-titrée et peut amener à de belles réflexions en classe. Avec ce petit article, je reviens au format d’origine du blog : publier une ressource par jour à utiliser en classe ou à recommander aux élèves, juste pour le plaisir.

Bon flashionnage à tous !

Thème chewing-gum, pour le fun

Si j’avais le cœur dur comme de la pierre
J’embrasserais tous les garçons de la Terre
Mais moi j’ai le cœur comme du chewing-gum
Tu me goûtes et je te colle

Une moustache, de la classe et du panache
Une peau de vache, taillée à la hache
Un petit cul, un gros, un chevelu
Un mal rasé, un maudit, un paumé

Irrésistiblement amoureux c’est emmerdant

Un androgyne, un amant, un James Dean
Une belle bagnole, des poils sur les guiboles
Une arlésienne, des tonnes de « je t’aime »
Un beau salaud, le roi du rodéo

Rouler des pelles à tir larigot
Mon coeur d’artichaut me laisserait sur le carreau
Les garçons sont trop beaux

L’amour dans les draps et les weekends chez toi
Ces gardes partagées, pour un amour en danger
Au sommet de la colline, ton regard me fascine
Quand tu partais des mois, j’avais le mal de toi
Reviens-moi, entier, vivant
Rappelle-moi, ce soir, tout l’temps
Visitons la ville, de nuit, de jour
Naviguons facile, maintenant, pour toujours
Dans ces moments-là je… dans ces moments-là je ne sais pas
Je crois que s’aimer ne… je crois que s’aimer ne suffit pas
J’avais gravé ton nom
Sur un arbre, sur une table
J’en oubliais mes leçons, mes poésies, mes fables
Pour l’absence d’un jour
La raison est malade
Il me semble que l’amour soit une raison passable
Dans ces moments-là je… dans ces moments-là je ne sais pas
Je crois que s’aimer ne… je crois que s’aimer ne suffit pas
Je me souviens de toi
Ce regard, ne pars pas
Tes souvenirs, j’en ai des tonnes
Sous les tables, nos chewing-gums
Dans ces moments-là je… dans ces moments-là je ne sais pas
Je crois que s’aimer ne… je crois que s’aimer ne suffit pas

Le temps est bon, le ciel est bleu

Quel temps fait-il aujourd’hui ?

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Attention !

  • On utilise « Il y a » avec des noms. Il est important de ne pas oublier les articles : un, une, du, de la, des, etc. : il y a du vent
  • Les verbes pour exprimer la météo sont impersonnels, donc conjugués seulement avec le pronom « il »

Pour apprendre quelques phrases utiles, écoutez et gardez en tête Bon Entendeur avec ce remix d’un titre de la québécoise Isabelle Pierre.

Ça me fait tourner en bourrique

Regardez le vocabulaire des vêtements, de la nourriture, des animaux, et de la maison Regardez les adjectifs pour qualifier une personne. Que veux dire « faire tourner en bourrique » ?

Je vends des robes
Des pulls et des manteaux, des bas, des gants
Des jupes, des pantalons
Des sacs, des ceinturons
Des slips et des manchons
De toute espèce qui me font tourner en bourrique

Je vends des robes
De toutes les qualités en laine, en soie
En fibre de coton
En fil ou en nylon
Avec toutes sortes de noms
De toute espèce, qui me font tourner en bourrique

Si j’aurais* pu, j’aurais aimé
Vivre à la campagne, vivre à la campagne
Si j’aurais pu, j’aurais aimé
Vivre à la campagne toute l’année

Avec des moutons, des cochons, des oignons, des lampions
Des voisins, des machins, des raisins, des pépins
Des clôtures, des voitures, des toitures, des ordures
Des poulets, des pommiers, des bergers, mais

Je vends des robes
À des femmes jolies, petites et blondes
Ou grandes et distinguées
Ou rousses et mal élevées
Ou grosses et décoiffées
De toute espèce, qui me font tourner en bourrique

Je vends des robes
Je fais des comptes et des opérations
Des multiplications
Des rectifications
Et puis des livraisons
De toute espèce, qui me font tourner en bourrique

Si j’aurais pu, j’aurais aimé
Vivre à la campagne, vivre à la campagne
Si j’aurais pu, j’aurais aimé
Vivre à la campagne toute l’année

Avec des grillons, des sillons, des buissons, des poissons
Des clochettes, des brochettes, des pâquerettes, des fourchettes
Des barils, du persil, des chenils, des fournils
Du crottin, du boudin, du rotin, du terrain
Des grands-pères, des grands-mères, des commères, des vicaires
Des babouches, des cartouches, des autruches, des baudruches
Des conciles, des bacilles, des textiles, des nautiles
Des orages, des bocages, des mirages, des nuages
Des conscrits, des proscrits, des inscrits, des écrits
Des carnets, des cornets, des sifflets, des soufflets
Des canots, des crapauds, des cabots, des capots
Des tricards, des brancards, des canards, du brocart
Des courants, des parents, des savants, des arpents
Des melons, des tétons, des salons, des boulons
Des Barclay, des balais, des raclées, des navets
Des tambours, des Dutour, des contours et des détours
Des soupirs, des Missir, des désirs, des sourires
Des frelons, des bourdons, des tétons, des croûtons
Des Berbères délétères, des lasers et des misères
Et des tacots, des marmots, des tuyaux, des bocaux
Des bouchons, des torchons, des crayons et du savon
Des savates, des tomates, des mille-pattes, des cravates
Des curés, des greniers, des balais, des pompiers
Des abeilles, des groseilles

Les Culottées

Je vous ai parlé des Culottés dans mon article publié en novembre 2018, dans la catégorie « Littérature », mais, je découvre avec un immense plaisir que les Culottés ont été adaptées en mini-série par le Studio France.tv Slash depuis le 1er avril 2020 !

Vous pouvez donc lire les planches sur ce blog, mais aussi les regarder sur cette playlist !

Dans les planches des Culottées, Pénélope Bagieu racontent les histoires de ces femmes qui ne font que ce qu’elles veulent, . L’autrice y parle d’héroïnes inspirantes, sans se limiter à une nationalité, à une époque ou à une couleur de peau.

Repérez l’utilisation du présent historique, du passé composé et de l’imparfait !

 

On danse encore

Regardez et découvrez l’utilisation des adverbes en gras.

Sont-ils avant ou après le verbe ?

Y en a-t-il d’autres ?

Y’a comme un goût amer en nous
Comme un goût de poussière dans tout
Et la colère qui nous suit partout
Y’a des silences qui disent beaucoup
Plus que tous les mots qu’on avoue
Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout

Évidemment, évidemment
On danse encore sur les accords
Qu’on aimait tant
Évidemment, évidemment
On rit encore pour les bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant

Et ces batailles dont on se fout
C’est comme une fatigue, un dégoût
À quoi ça sert de courir partout ?
On garde cette blessure en nous
Comme une éclaboussure de boue
Qui ne change rien, qui change tout

Évidemment, évidemment
On danse encore sur les accords
Qu’on aimait tant
Évidemment, évidemment
On rit encore pour les bêtises
Comme des enfants
Mais pas comme avant
Pas comme avant

France Gall / Michel Berger (1987)

Génération late 2010

Les jolis mots : viril, héroïque, une vocalise, archaïque, un héritage, une posture

Les jolis mots : connecter, sonner, l’illusion, m’enfuir, rougir

Les jolis mots : à contre-sens, s’établir, fuir, se défiler, la connerie (la bêtise)

Les jolis mots : la flemme (la forte démotivation), se traîner, procrastiner, un survêt(ement), le contraire

Les jolis mots : une banquette, le hors-piste, la voie, l’horizon, un archipel

Les jolis mots : plaire, amer, prévenir, rugir, l’enfance

Les jolis mots : un complexe, le vice, la piste, l’ambiance, mousser

Les jolis mots : la rumeur, un empereur, parcourir, un patelin (un petit village), se pavaner

Les jolis mots : plissé, un QG (Quartier Général), retarder, un battement, une caisse (une voiture)